Shelley WINTERS
Née le 18 Août 1920 à
East St. Louis (Comté de St. Clair, État d'Illinois, États-Unis)
Décédée le 14 Janvier
2006 à Beverly Hills (Comté de Los Angeles, État de
Californie, États-Unis)
Nom de Naissance :
Shirley SCHRIFT
Liens familiaux
:
-Ex-Épouse de :
1. d'Octobre 1943 à
1946 :
Paul MEYER
2. du 28 Avril 1952 à
1954 :
Vittorio GASSMAN,
acteur, réalisateur et scénariste (né le 1er Septembre 1922 à Gênes, Région de
Ligurie, Italie ; décédé le 29 Juin 2000 à Rome, Région du Latium, Italie)
1 enfant : Vittoria
Gina GASSMAN (née en 1953)
3. du 4 Mai 1957 à 1960
:
Anthony FRANCIOSA,
acteur (né Anthony PAPALEO le 25 Octobre 1928 à New York (Cité de New York,
État de New York, États-Unis)
ACTRICE AMÉRICAINE
BIOGRAPHIE
Il fallait qu'elle possédât une sacrée dose
d'ironie pour oser porter en guise de patronyme le nom d'une saison blanche et
sèche, elle qui témoignait d'un tempérament volcanique et d'un verbe coloré!
Car Shelley WINTERS était une nature, aux rondeurs revendiquées, à la repartie
cinglante, réincarnation improvisée d'Antigone pour s'élever contre les majors
résolument machistes de l'âge d'or hollywoodien, comme jadis l'héroïne de
Sophocle se dressait contre la tyrannie thébaine...
Et pourtant, ne nous y trompons pas! Nous parlons bien,
derrière ses allures d'éternelle insoumise, d'une des actrices les plus
respectées et les plus douées de la Cité des Anges, titulaire d'une
filmographie de quelque 130 titres à faire pâlir la plus brillante des
anthologies du 7ème Art...
Avant d'incarner, la maturité venant, des matriarches
respectables, haineuses ou hystériques, il y eut une beauté blonde, née à East
St. Louis dans l'État d'Illinois d'un père juif immigré, Jonas SCHRIFT, et de
Rose WINTER (jeune fille du Missouri, elle-même née de parents apatrides). La
jeune Shirley prendra d'ailleurs pour pseudonyme le nom de sa mère (qu'elle
admire), ajoutant au patronyme un "s", comme pour mieux associer à
ses succès futurs celle qui lui donna le jour...
Elle part rapidement étudier l'art du jeu au Hollywood Studio
Club, où elle côtoie comme partenaire de chambrée des soirs de cafard une autre
débutante en devenir : Marilyn MONROE. La légende affirme d'ailleurs que
celle-ci doit à Shirley ses premières leçons de maintien: la tête légèrement
inclinée en arrière, les yeux écarquillés, le sourire "dents
blanches" et Rouge Baiser portent résolument la griffe de Shelley
WINTERS...
À partir de 1943, date de son premier film ("What A Woman
!" d'Irving CUMMINGS), et durant les dix premières années de sa carrière,
Shelley WINTERS elle-même joue avec déférence les blondes platine le temps
d'une poignée de films où elle n'est pas toujours créditée... Mais elle se
lasse bientôt d'incarner les ravissantes idiotes... D'un revers de la manche,
elle efface le maquillage outrancier de son visage pour apparaître face à la
très apprêtée Elizabeth TAYLOR dans "Une place au soleil (A Place In The
Sun)" de George STEVENS en 1951. Certes, c'est la beauté de la brune qui
nous fait chavirer, mais c'est la composition de Shirley qui suscite l'adhésion
: elle est d'ailleurs nominée aux Oscars dans la catégorie "Meilleure
Actrice"....
Mais il est décidément écrit que c'est dans la catégorie
"Second Rôle Féminin" que Shelley WINTERS convaincra tout à fait les
votants de la prestigieuse Académie des Arts du Cinéma. Elle gagne sa première
statuette dorée en 1960 pour son rôle de Petronella Van Daan dans "Le
Journal d'Anne Frank (The Diary Of Anne Frank)", encore de George STEVENS
(on ne change décidément pas une équipe qui gagne!). Et comme pour rendre un
double hommage à la petite victime des camps nazis et à ses racines juives,
elle décide d'offrir son trophée au Musée Anne Frank d'Amsterdam...
Il ne lui faut attendre que six ans pour remporter un deuxième
Oscar dans la même catégorie; cette fois-ci, le rôle est moins héroïque, mais
la composition est saisissante: Shelley WINTERS, marâtre au ventre avachi et au
regard malsain, interprète avec conviction la mère frustrée d'une jeune fille
aveugle, décidée à faire échouer par tous les moyens la relation que cette
dernière entretient avec un jeune Noir... "Un coin de ciel bleu (A Patch
Of Blue") est signé du talentueux chef opérateur anglais Guy GREEN...
C'est d'ailleurs dans ce registre des femmes mûres tour à tour
cruelles ou affables que Shelley WINTERS va connaître ses plus gros succès:
pour mesurer l'étendue du talent de l'actrice, il suffit d'évoquer la mère
quelque peu nymphomane de la "Lolita" de Stanley KUBRICK qui tente
désespérément de séduire James MASON avant de connaître une mort aussi tragique
que prématurée, ou bien encore la voisine de palier hallucinée et médisante du
"Locataire" de Roman POLANSKI...
Shelley WINTERS est tout aussi excentrique et indisciplinée à
la ville, n'éludant pas le moindre détail de sa vie privée tumultueuse, pour le
plus grand bonheur des journaux à scandales: elle se targue ainsi dans la
presse ou dans des autobiographies successives d'avoir fait la conquête de
William HOLDEN, Burt LANCASTER et Marlon BRANDO, ou d'avoir convolé en justes
noces à trois reprises (notamment avec les acteurs Anthony FRANCIOSA et
Vittorio GASSMAN, duquel elle aura son unique enfant). Elle se répand en shows
télévisés (Johnny CARSON fut le témoin inquiet d'une joute verbale qui faillit
dégénérer entre la comédienne et l'acteur Oliver REED)...
Les frasques et les interventions parfois inopportunes de la
comédienne n'entâchent en rien son image auprès du public: on pardonne
volontiers à celle qui a enseigné la Méthode au sein du prestigieux Actors'
Studio, l'école qui a offert au cinéma des talents aussi divers que Marlon
BRANDO, James DEAN ou Paul NEWMAN !...
Les dernières années seront pourtant dicrètes pour Shelley
WINTERS; en 1999, elle tourne "La Bomba" avec son ex-époux Vittorio
GASSMAN; c'est l'occasion d'un retour aux sources, mais aussi d'un dernier tour
de piste.... Ils interprètent tous deux sans le savoir leur ultime film....
Victime d'une première attaque le 14 Octobre 2005, Shirley
WINTERS est hospitalisée au Centre de Réhabilitation de Beverly Hills ; son
agent Dale OLSON y annonce son décès d'une insuffisance cardiaque le 14 Janvier
2006...
Christophe JACOB ©
Cinéma m’était conté - pour “Les Gens du Cinéma” (Mise à jour le 01/08/2006)
FILMOGRAPHIE :
1943 o Une femme pas comme les autres (What a
woman! / The beautiful cheat) de Irving Cummings
avec Brian Aherne
o The racket man
de D. Ross Lederman
avec Tom Neal
o Two-man
submarine de Lew Landers
avec J. Carrol Naish
1944 o Sailor’s holiday de William A. Berke
avec Arthur Lake
o Knickerbocker holiday de Harry Joe
Brown
avec Nelson Eddy
o La reine de Broadway (Cover girl) de Charles Vidor
avec Gene Kelly
o She’s a soldier too de William Castle
avec Lloyd Bridges
o Coup de foudre / Nous deux (Together again) de Charles Vidor
avec Charles Boyer
o Nine girls de Leigh Jason
avec Evelyn Keyes
1945 o Cette nuit et toujours (Tonight and
every night) de Victor Saville
avec Rita Hayworth
o Dancing
in Manhattan de Henry Levin
avec Fred Brady
o Escape in the fog de Bud Boetticher
avec Otto Kruger
o Aladin
et la lampe merveilleuse / Les mille et une nuits (A thousand and one nights / 1001 nights) d' Alfred E.
Green
avec Cornel Wilde
o Living in a big way de Gregory La Cava
avec Charles Winniger
o Un
gangster pas comme les autres (The
gangster / Low company) de Gordon Wiles
avec Barry Sullivan
o Fatalité (Suspense) de Frank Tuttle
avec Albert Dekker
1947 o New Orleans d' Arthur Lubin
avec Louis Armstrong
o Une double vie (A double life /
Othello) de George Cukor
avec Ronald Colman
o McCoy aux poings d’acier (Killer McCoy)
de Roy Rowlands
avec Mickey Rooney
o La proie (Cry of the city) de Robert
Siodmak
avec Richard Conte
o Haute pègre (Larceny) de George Sherman
avec John Payne
1948 o La rivière rouge (Red river) de Howard
Hawks
avec John Wayne
o Le faux pas (Take one false step) de Chester Erskine
avec William Powell
o Johnny, le
mouchard (Johnny stool pigeon) de William Castle
avec Dan Duryea
1949 o Le prix du silence (The great Gatsby)
d' Elliott Nugent
avec Howard Da Silva
o Le bistro du péché (South Sea sinner /
East of Java) de H. Bruce Humberstone
avec Macdonald Carey
o La quatrième issue (The raging tide) de
George Sherman
avec Charles Bickford
1950 o Winchester 73 (Montana Winchester) d'
Anthony Mann
avec James Stewart
o Symphonie en 6-35 (Behave yourself!) de
George Beck
avec Farley Granger
o La femme sans loi (Frenchie) de Louis King
avec Joel McCrea
1951 o DO Cancer
fund film notables attend glittering benefits de ?
avec Ethel Barrymore
• Seulement apparition
o Menace dans la
nuit (He ran all the way) de John Berry
avec John Garfield
o Une place au soleil (A place in the sun) de George Stevens
avec Montgomery Clift
o Quand tu me souris / Sa vie et ses chansons (Meet Danny Wilson) de
Joseph Pevney
avec Frank Sinatra
1952 o L’appel d’un inconnu (Phone call from a
stranger) de Jean Negulesco
avec Bette Davis
o Passage interdit / La révolte gronde (Uuntamed frontier) de Hugo
Fregonese
avec Scott Brady
1953 o La femme sans loi (My man and I) de
William A. Wellman
avec Wendell Corey
o Tennessee champ de Fred M. Wilcox
avec Keenan Wynn
o Mambo de Robert Rossen
avec Vittorio
Gassman
1954 o La brigade héroïque (Saskatchewan /
O’Rourke of the Royal Mounted) de Raoul Walsh
avec Alan Ladd
o La tour des ambitieux
(Executive Suite) de Robert Wise
avec Paul Douglas
•
Prix spécial du jury pour
l’ensemble de la distribution du film au festival du cinéma de Venise, Italie
o Fille de plaisir (Playgirl) de Joseph Pevney
avec
Richard Long
o Un fils pour Dorothy (Tto Dorothy a son / Cash on delivery) de
Muriel Box
avec Wilfrid Hyde-White
1955 o La nuit du chasseur (Night of the
hunter) de Charles Laughton
avec Robert Mitchum
o Une fille comme ça / Je suis une caméra (I am a camera) de Henry
Cornelius
avec Laurence Harvey
o Le trésor de Pancho Villa (The treasure of Pancho Villa) de George
Sherman
avec Gilbert Roland
o Le grand couteau (The big knife) de Robert Aldrich
avec Ida Lupino
o La peur au ventre (I died a
thousand times) de Stuart Heisler
avec Jack Palance
1958 o Le journal d’Anne Frank (The diary of
Anne Frank) de George Stevens
avec Richard Beymer
·
Oscar du meilleur second rôle féminin, USA
·
Laurel d’Or du meilleur second rôle féminin, USA
1959 o Le coup de l’escalier (Odds against
tomorrow) de Robert Wise
avec Robert Ryan
1960 o L’étrange destin de Nicky Romano (Let
no man write my epitaph) de Philip Leacock
avec Ricardo
Montalban
1961 o Lolita de Stanley Kubrick
avec James Mason
o Le temps du châtiment (The young savages) de John Frankenheimer
avec Burt Lancaster
1962 o Les liaisons coupables / Sensualité
(The Chapman report) de George Cukor
avec Jane Fonda
o Le divan de l’infidélité (Wives and lovers) de John Rich
avec Van Johnson
1963 o Désirs pervers / Les deux rivales / Les
indifférents (Gli indifferenti) de Francesco Maselli
avec Rod Steiger
o Le balcon (The balcony) de Joseph Strick
avec Peter Falk
1964 o La maison de Madame Adler (A house is
not a home) de Russell Rouse
avec Robert Taylor
o La plus grande histoire jamais contée (The greatest story ever
told) de George Stevens
avec Max von Sydow
1965 o Un coin de ciel bleu (A patch of blue)
de Guy Green
avec Sidney Poitier
·
Oscar du meilleur second rôle féminin, USA
·
Laurel d’Or du meilleur second rôle féminin, USA
o Alfie, le dragueur (Alfie) de Lewis Gilbert
avec Michael Caine
1966 o Enter laughing de Carl Reiner
avec José Ferrer
o The three sisters de Paul Bogart
avec Geraldine Page
1967 o Détective privé (Harper / The moving
target) de Jack Smight
avec Paul Newman
o Les chasseurs de scalps / Joe Bass, l’implacable (The Scalphunters)
de Sydney Pollack
avec Telly Savalas
1968 o Buena sera, Madame Campbell (Buena
sera, Mrs. Campbell) de Melvin Frank
avec Peter Lawford
o Les troupes de la colère (Wild in the streets) de Barry Shear
avec Christopher Jones
1969 o La
fille aux mains sanglantes (The Mad
room) de Bernard Girard
avec Stella Steven
o Et pourtant on s’aime (How do I love
thee?) de Michael Gordon
avec Jackie Gleason
o Arthur! Arthur! de San Gallu
avec Donald Pleasence
1970 o L’indien / Le dernier guerrier (The
last warrior / Flap) de Carol Reed
avec Anthony Quinn
o Bloody Mama de Roger Corman
avec Robert De Niro
o What’s the matter
with Helen? de Curtis Harrington
avec Debbie Reynolds
1972 o L’aventure du Poséidon (The Poseidon
adventure) de Ronald Neame
avec Gene Hackman
·
Golden Globe du meilleur second rôle féminin de cinéma, USA
o Something to
hide / Shattered d' Alastair Reid
avec Peter Finch
1973 o Dynamite Jones (Cleopatra Jones) de
Jack Starrett
avec Antonio Fargas
o Black vengeance (Poor pretty
Eddy / Heartbreak Motel / Poor pretty Eddie / Redneck county / Redneck county
rape) de
Richard Robinson et David Worth avec Slim Pickens
o Les choses de l’amour (Blume in love)
de Paul Mazursky
avec George Segal
1974 o Voyage de la peur (Journey into fear /
Burn out) de Daniel Mann
avec Stanley Holloway
o Le locataire (The tenant) de Roman Polanski
avec Isabelle Adjani
1975 o Le veinard / À nous la baraka (That
lucky touch) de Christopher Miles
avec Raf Vallone
o Next stop,
Greenwich Village de Paul Mazurski
avec Christopher Walken
o Peter et Elliott le dragon (Pete’s dragon) de Don Chaffey
avec Red Buttons
1976 o Un bourgeois tout petit, petit (Un
borghese piccolo, piccolo) de Mario Monicelli
avec Alberto Sordi
·
David Spécial pour son interprétation, Italie
o Tentacules (Tentacoli / Tentacles) d' Olivio G. Assonitis
avec Henry Fonda
o Red Neck County (Poor pretty Eddie) de
Richard Robinson
avec Slim Pickens
o La dahlia scarlatta de ?
1977 o Mimì
Bluette ... fiore del mio giardino de Carlo Di Palma
avec Monica Vitti
o Gran bolitto / La signora degli orrori de Mauro Bolognini
avec Renato Pozzetto
1978 o Le Roi des Gitans (King of the Gypsies)
de Frank Pierson
avec Sterling Hayden
o Cité en feu (City on fire) d' Alvin Rakoff
avec Leslie Nielsen
o Le visiteur maléfique / Le visiteur (Stridulum / The visitor / Il
visitatore) de Giulio Paradise
avec Glenn Ford
1979 o Le magicien de Lublin (The magician of
Lublin) de Menahem Golan
avec Alan Arkin
o Le roman d’Elvis (Elvis / Elvis: The movie) de John Carpenter
avec Kurt Russell
1980 o Looping (Looping
– Der
lange traum vom
kurzen glück) de
Walter Bockmayer et Rolf Bührmann
avec Hans
Christian Blech
o My daughter, my daughter de Nadia Werber
1981 o Opération sauvetage (S.O.B.) de Blake
Edwards
avec William Holden
1982 o Fanny
Hill / Fanny Hill, ou les mémoires d’une fille de plaisir (John Cleland's
Fanny Hill:
Memoirs of a woman of
pleasure ) de Gerry O’Hara
avec Oliver Reed
1983 o Over the Brooklyn Bridge / Across the
Brooklyn Bridge / My darling Shiksa de Menahem Golan
avec
Elliott Gould
1984 o Very close quarters de Vladimir Rif
avec Paul Sorvino
o Ellie de Peter Wittman
avec Edward Albert
o DO George Stevens: A filmmaker’s journey
de George Stevens Jr.
avec Frank Capra
·
Seulement apparition
1985 o Witchfire (A sonnet for the hunter) de
Vincent J. Privitera
avec Garry Swanson
·
+ productrice exécutive
o Déjà vu d' Anthony B. Richmond
avec Claire Bloom
1986 o Delta Force (The Delta Force) de
Menahem Golan
avec Lee Marvin
1987 o The
order of things de Brad Gilbert
o DO Marilyn Monroe: Beyond the legend de Gene
Feldman et Suzette Winter
avec Don Murray
·
Seulement apparition
1988 o Purple people eater de Linda Shayne
avec Ned Beatty
1989 o An unremarkable life d' Amin Q.
Chaudhri
avec Patricia Neal
1990 o DO Superstar: The life and times of Andy Warhol
de Chuck Workman
avec Dennis Hopper
·
Seulement apparition
o Touch of a stranger de Brad M. Gilbert
avec Anthony Nocerino
1991 o Stepping out de Lewis Gilbert
avec Liza Minnelli
1992 o Le silence des jambons (The silence of
the hams / Il silenzio dei prosciutti) d' Ezio Greggio
avec Dom DeLuise
o À la recherche de Bobby Fischer (Searching for Bobby Fischer /
Innocent moves) de Steven
Zaillian avec Ben
Kingsley
1993 o Backfire! de A. Dean Bell
avec Telly Savalas
o The pickle de Paul Mazurski
avec Danny Aiello
1994 o DO A century of cinema de Caroline Thomas
avec George Burns
·
Seulement apparition
o Heavy de James Mangold
avec Liv Tyler
1995 o Jury
duty de John Fortenberry
avec Tia Carrere
o Mrs. Munck de Diane Ladd
avec Bruce Dern
o Raging angels / The spirit realm de Louis
Morneau
avec Michael Paré
1996 o Portrait de femme (The portrait of a
Lady) de Jane Campion
avec John Malkovich
1998 o Gideon (Gideon’s webb) de Claudia
Hoover
avec Christophe Lambert
1999 o La bomba de Giulio Base
avec Alessandro Gassman
AUTRES PRIX :
• Prix pour l’ensemble de sa carrière au
Festival du cinéma de Hollywood, USA (1998)
© Philippe PELLETIER pour Les Gens du Cinéma (mise à jour André
SISCOT 04/01/2007)